… de domogeek de midnight

Tout à commencé un soir de 1981, alors qu’encore enfant, je suis tombé sur ce film…

Non je plaisante.

En fait tout commence récemment au cours d’une discussion où l’on m’interroge sur mes cas d’usage de domotique (mais quel est le rapport avec la phrase d’avant???).

Ma première réponse a été : « Ben comme tout le monde! », mais il s’est en fait avéré que tout le monde n’avait pas forcément d’usage de domotique, et qu’en fait les usages sont plutôt propres à chacun. Et donc a émergé l’idée de cet article.

Je me suis dit que le mieux serait de lister ce que j’ai mis en place, mais qui finalement ne sert pas et qui a donc été abandonné; ce qui a été mis en place, mais sert très peu, et quasiment qu’à moi; et ce qui est réellement utilisé au quotidien.

Alors, ce qui a été testé puis délaissé, en vrac:

Un assistant vocal alternatif (openjarvis.com, mais depuis le site original du projet a disparu et un fork est apparu: https://miniprojets.net/index.php/2020/09/15/openjarvis-nextgen/, je confesse ne pas l’avoir essayé) un truc super bien fichu, bien documenté, basé en partie sur des technos libres (bon d’accord pas que, mais quand même), simple à mettre en œuvre, très fonctionnel. Mais bon, à la maison, parler aux murs pour allumer les lumières ou la télé, finalement cela ne prends pas. Alors passé les deux premiers jours où les gamins demandent la météo du lendemain toutes les 5 minutes, on a vite trouvé un autre usage au raspberry qui était mobilisé là-dessus. Il a tout de même permis de savoir que les assistants vocaux n’étaient pas pour nous.

Divers scénarios d’usages des couleurs de lumières (du type: mode télé, mode lecture, mode violet pour voir la vie en violet,…). Là pareil, très peu de succès. Finalement, une lumière blanche, stable qu’on allume et qu’on éteint avec les interrupteurs ça a fait ses preuves. Du coup, la gestion des lumières en fonction de l’heure, on a oublié aussi (genre la lumière du couloir des chambres enfants qui décroit lentement à partir de 21h et qui s’éteint complètement à 22h. Ils grandissent et apprennent à faire avec le noir).

Plus largement, car ce n’est pas vraiment de la domotique, la console retro bartop, avec joystick et boutons à l’ancienne, qu’on a pourtant construit tous ensemble, a finie dans le grenier (là aussi le rasp a vite trouvé un autre usage, d’ailleurs je pense que c’était le même): trop lourde, trop encombrante, et finalement on a trouvé un moyen plus fluide d’initier les mômes au vieux Zelda de la SNES.

Ce qui est encore en place, mais sert peu:

Essentiellement le système d’enceinte multiroom réparties un peu partout dans la maison. Basé sur des pi zéros embarquant raspotify avec une enceinte basique alimentée en USB directement sur le pi, la solution est pas mal. Malgré tout, cela reste un bricolage geek et nécessite un compte Spotify pro, même si au passage j’embarque un client squeezebox qui vient taper à la porte du serveur Logitech Media Server.
Le gros inconvénient vient du passage d’un morceau à l’autre, où assez souvent il faut se déconnecter de l’enceinte, revenir sur son téléphone, changer le morceau et rebalancer le son sur l’enceinte voulue. Après je n’ai pas mis à jour (oui je sais, pas bien!) depuis un moment, et peut-être que le projet raspotify a évolué dans le bon sens. Sinon, pour une lecture en continue d’une playlist, c’est parfait. Et on choisit très facilement l’enceinte souhaitée.
Ceci étant, il suffit d’installer Spotify sur n’importe quel engin Android pour pouvoir faire la même chose.

Dans le même esprit, la plupart de nos lumières sont pilotables de différentes manières, mais nous restons très adeptes des interrupteurs.

Ce qui est réellement en production au quotidien:

Les caméras, surtout depuis la vague de cambriolage dans mon coin.

Les capteurs de température / humidité (un par chambre et un dans la pièce de vie) qui remontent l’info dans Domoticz qui lui même la pousse sur le miroir connecté qui sert plus de dashboard (avec surtout l’agenda familial partagé) que de miroir.
Par contre, la chaudière n’est pas pilotable (et le module qui le permet coûte une fortune que nous n’avons pas et qui de toute manière servirait forcément à autre chose), donc difficile de gérer des scénarios basés sur les données de températures ou une programmation horaire.

Les enceintes multiroom (ben faut savoir, elles servent ou pas), qui tous les soirs annoncent automatiquement la fin du temps de lecture (Ca va être tout noir! Ta g…) et peuvent aussi appeler à table (A TABLE!!!!).

Le capteur de présence dans les toilettes qui éteint la lumière assez rapidement si il n’y a pas de mouvement (« C’est pas Versailles ICI! », ça aussi parfois ça résonne dans les enceintes…).

Le miroir connecté, qui lui est consulté par toute la famille un certains nombre de fois dans la journée, mais est-ce vraiment de la domotique…

Après, clairement nous manquons de réflexe, car il n’est pas rare qu’on monte l’escalier pour aller éteindre une lumière, alors que toutes les ampoules de l’étage sont connectées (merci Lidl et Ikea, de faire des ampoules Zigbee plutôt abordables) et qu’on pourrait très facilement les éteindre depuis le canapé via nos téléphones.

En relisant ce qui vient d’être écrit, je me rends compte qu’assez peu de choses sont domotisées dans la maison.
Bon, moi je suis geek, donc je joue avec pas mal de truc, mais cela fini assez peu par rester en production au quotidien.

Je pense que je détaillerais plus chaque usage (que l’on s’en serve ou non) dans des articles dédiés, pour mieux expliquer leur mise en place et les prérequis.

Sur ce, bonne nuit (ou pas, mais moi j’y vais).